Donne-moi des elles - Caroline Lesire - Jouvence - 304 pages

En quête du matrimoine, un héritage au féminin !
Où sont les femmes, celles d’hier comme d’aujourd’hui, celles qui comptent et pourraient nous inspirer ? 
Parler d’elles, vous faire découvrir leur histoire, c’est le projet du podcast. Le livre vous emmène un pas (de géant) plus loin. En cherchant bien dans l’histoire, nous avons mis le doigt sur des mécanismes bien rodés d’invisibilisation et nous vous les dévoilons.
Pour dégommer les entraves et nous affranchir des stéréotypes qui nous empêchent de déployer nos ailes, encore faut-il comprendre leur origine.
Traiter de manière lumineuse un sujet qui fâche, c’est notre pari (réussi !).
Découvrez aussi les figures qui inspirent des personnalités comme Florence Servan-Schreiber, Matthieu Ricard, Mai Hua ou Bernard Campan et inspirez-vous d’elles.

Extrait de la préface de Frédéric Lenoir
“ (…) À une époque où les défis sociétaux et écologiques sont immenses, il est temps d’ouvrir les yeux sur la manière dont est traitée et considérée la moitié de l’humanité. Solidement documenté sur le fond, cet essai est vivant et très agréable à lire sur la forme. Le fait d’avoir des témoins inspirant·es et l’utilisation très à propos d’encarts théoriques et d’anecdotes des coulisses rendent cette lecture passionnante très fluide. Ce livre captivant se lit donc d’une traite et est autant instructif et éclairant que stimulant.
Ce que j’ai également beaucoup apprécié, c’est que bien traitant de thèmes graves (comme l’oppression, la domination et les préjugés) de manière très engagée, c’est un ouvrage inspirant et plein d’espoir. « Changer notre récit, c’est changer le monde » nous disent les autrices.
On sort de cette lecture avec la furieuse envie de participer à la réhabilitation du matrimoine et à la création d’un imaginaire qui leur rende justice, pour le plus grand bien des toutes et tous. Et on se met à rêver d’un monde enfin débarrassé de l’idéologie patriarcale, fondée sur des valeurs non plus de domination et de performance, mais de collaboration et d’épanouissement, de justice et de solidarité.

Extrait de la postface de Noémie de Lattre
(…) Lorsque je lis un texte comme celui-ci, je prends des centaines de notes, j’ai des dizaines d’idées qui me traversent et je referme le livre galvanisée et prête à changer le monde. Puis le doute. Mais que faire concrètement? Et de toute façon, ai-je le pouvoir de faire quoique ce soit? (…)
Nous n’avons pas forcément le pouvoir le changer les programmes scolaires ni l’attribution des noms de rues, mais inspiré.e.s par cet héritage culturel, ce matrimoine, cette puissance féminine et ces élans de sororité, nous avons le pouvoir de PARLER des femmes. Tous les jours, dans nos conversations, nos correspondances, nous avons le pouvoir d’employer les mots et les syntaxes qui les rendent visibles, nous avons le pouvoir de toujours rechercher à les citer, à les nommer, à les faire exister. Juste avec nos mots.

https://www.donnemoideselles.com/